Vous vous demandez si vous souffrez du syndrome de l’imposteur ? En pleine reconversion professionnelle, les doutes vous submergent avec des pensées négatives. Vous avez du mal à vous sentir légitime dans la nouvelle voie que vous avez choisie. Le stress est présent chaque jour et vos nuits deviennent agitées.
Vous avez la crainte de vous faire démasquer ?
Pas de panique, dans cet article, je vous livre mes secrets pour surpasser le syndrome de l’imposteur lorsqu’on est en reconversion professionnelle 😉
Qu’est-ce que le syndrome de l’imposteur ?

Le syndrome de l’imposteur est un sentiment de doute face à ses compétences et à ses capacités de réussir.
Le « pseudo-imposteur » attribut sa réussite à un événement extérieur ou à de la chance. Au-delà des doutes, il a un stress permanent qui le pousse parfois à l’auto-sabotage.
Il est encore plus fréquent chez les personnes dites à haut potentiel, ainsi que celles qui sont en pleine reconversion professionnelle.
Pour la petite histoire, sachez que ce phénomène comportemental a été introduit en 1978 par les psychologues américaines Pauline Rose Clance et Suzanne Imes. Elles le définissent comme une –expérience interne d’inauthenticité intellectuelle-.
Aujourd’hui, 70 % de la population française en souffre, mais ce n’est en aucun cas une maladie.
Si vous êtes en plein changement professionnel, il est normal de ressentir des peurs, du jugement et de souffrir du syndrome de l’imposteur. La première chose à faire est d’identifier les peurs liées à ce changement de cap.
À ce sujet, vous pouvez consulter ma vidéo youtube sur comment vaincre sa peur.
Reconnaître les signes de l’imposteur masqué
J’ai une faible estime de moi
L’estime de soi est un leitmotiv nous permettant d’être dans l’action, surtout lorsqu’on décide de changer de métier. Une faible estime de soi est une des caractéristiques primaires du fameux syndrome de l’imposteur.
Peur de ne pas être à la hauteur, peur de l’échec, manque de confiance, ce sont les ingrédients parfaits pour alimenter l’imposteur en vous.
Je m’auto-sabote de peur de réussir
En pleine reconversion professionnelle, vous sortez de votre zone de confort. Tout cela engendre forcément des peurs. Outre celles que j’ai déjà évoquées, il y en a une qui est en haut du podium : c’est la peur de réussir.
La pression monte, et elle vient essentiellement de vous, de vos pensées. Celles-ci vous empêchent de dormir la nuit et créent un stress permanent.
Tout cela débouche sur de l’auto-sabotage : vous allez vous mettre parfois en situation d’échec pour ne pas être le centre d’attention ou parce que vous partez perdant(e) dès le départ.
Je ne me sens pas légitime
Vous avez besoin de faire des formations en permanence pour vous rassurer quant à vos compétences ?
Vous vous trouvez toujours des excuses pour ne pas prendre de missions ou ne pas postuler pour le travail de vos rêves ?
C’est clair, vous vous sentez illégitime quant à vos nouvelles fonctions et minimisez vos capacités ainsi que vos compétences.
Les compliments me gênent
Vous êtes extrêmement gêné(e) lorsqu’on vous complimente sur votre travail. Vous n’hésitez pas à vous dévaloriser et pire, à ressentir de la honte de peur d’être démasqué(e). Vous vous dites :
- La mission était super facile, je n’ai aucun mérite.
- On m’a mâché le travail. Je n’ai fait que suivre les consignes.
- J’ai eu de la chance, le sujet était facile ou le client était indulgent…
Les excuses sont infinies. Quoi que l’on vous dise, vous ne l’entendez pas et restez campé(e) sur votre position d’imposteur.
Je suis perfectionniste
Vous vérifiez plusieurs fois votre travail avant de le rendre. Il est hors de question que vous vous trompiez, que vous rendiez un boulot bâclé. Il faut qu’il soit parfait ! Il faut que vous justifiiez votre salaire, votre chiffre d’affaires, vos gains, votre temps passé, vos diplômes, etc.
Vous vous reconnaissez dans ce schéma ? Normal, vous êtes un(e) perfectionniste.
Vous pensez qu’il faut travailler dur pour y arriver, qu’on n’a rien sans rien. Alors, oui, vous souffrez bel et bien du syndrome de l’imposteur, ce personnage malsain qui embrouille votre ego.
Je n’accepte pas les critiques
Vous ne supportez pas les critiques, même les plus constructives. Vous ruminez la nuit, vous vous remettez en question sans arrêt.
- Suis-je aussi compétent(e) que les autres pensent ?
- Suis-je à la hauteur du poste qu’on m’a confié ?
- Est-ce que je vais réussir à tenir les délais tout en délivrant du bon travail ?
Savoir recevoir des conseils, des critiques et aussi des compliments n’est pas donné à tout le monde. C’est un travail sur soi à faire tous les jours et parfois, on a besoin d’une aide extérieure pour y arriver.
Vous avez tous les signes que j’ai décrits ? Ne paniquez pas, je vais maintenant vous délivrer mes secrets pour surpasser cet état de stress et prendre confiance.
Comment surpasser le syndrome de l’imposteur en reconversion professionnelle ?

Parce que j’ai vécu à plusieurs reprises le syndrome de l’imposteur lors de mes nombreux changements de vie professionnelle, aujourd’hui, je tiens à vous livrer mes secrets pour vous aider à surpasser le syndrome de l’imposteur en reconversion professionnelle et avoir totalement confiance ! 😃
Prenez conscience du syndrome
La première chose à faire, et j’espère que cet article vous aidera, est de prendre conscience que vous souffrez du syndrome de l’imposteur. Repérez les signes, notez-les (sur papier) afin de mieux les accueillir.
Dites-vous que vous êtes très nombreux dans ce cas. Vous pouvez en discuter librement autour de vous.
Et si vous vous sentez vraiment perdu(e), n’hésitez pas à prendre conseil auprès de professionnels de santé ou de coachs en reconversion professionnelle qui eux, sont passés par là, et qui sauront vous conseiller pour vous en sortir et retrouver confiance.
Prenez du recul face à votre nouvelle voie professionnelle
Ne pas se sentir à la hauteur est fréquent, même pour les personnes qui paraissent sûres d’elles. Tout est dans la maîtrise des émotions.
Pour cela, il est important de commencer par prendre du recul le temps qu’il faut.
Se détendre, sortir avec des ami(e)s, faire du sport, cuisiner, faire une activité manuelle, tout cela peut aider à décrocher, à déconnecter son cerveau.
Ne le prenez pas comme une perte de temps. Bien au contraire, ce temps à soi, de lâcher-prise est primordial pour croire en soi et appréhender la suite.

Prenez conscience de vos compétences
Une fois apaisé, votre esprit pourra à nouveau trouver l’inspiration et se mettre en action positive. C’est le moment de checker vos compétences, votre savoir-faire et votre savoir-être. Noter noir sur blanc ce que l’on sait faire, permet de se mettre face à ses capacités.
Pourquoi faire cela ? Tout simplement, pour reprendre confiance en soi tout en sachant exactement où on en est.
Reprenez confiance en vous
Nous l’avons vu, reconnaître les signes de l’imposteur est le début de la reprise de confiance en soi. Étape par étape, vous allez apprendre à vous motiver pour changer de vie.
Si vous avez du mal à y arriver, n’hésitez pas à me contacter, j’ai développé un programme spécial confiance & motivation qui peut vous aider.
Arrêtez de procrastiner et mettez-vous en action
Une fois toutes ces étapes validées, vous allez oser aller de l’avant, arrêter de procrastiner et vous mettre en action. Vous pourrez par exemple :
- vous inscrire à une formation ;
- postuler pour l’emploi de vos rêves ;
- créer votre entreprise ;
- démarcher des clients…
En résumé
Le syndrome de l’imposteur, bien que fortement présent, n’est pas si fourbe qu’il paraît.
Comme tout état psychologique, il vient nous alerter d’un changement de situation qui engendre des peurs. C’est tout simplement un mécanisme de protection qu’il faut conscientiser avant de mettre en place des actions pour s’en débarrasser et retrouver confiance en soi.
Votre projet professionnel sera bien plus agréable à porter jusqu’au bout, sans ce fameux escroc masqué qui n’est que le fruit de votre imagination.
Sachez que si malgré tout, il tend à revenir, vous pouvez m’envoyer un message 📲 pour qu’on en parle, nous mettrons en place ensemble des outils adaptés à votre situation professionnelle.

– Article rédigé en collaboration avec la plume de « Lou Rédac ».