Guide Trouver sa Voie

Et si la vie commençait à l’âge de 50 ans ? Toute une vie, plus ou moins mouvementée, et puis… une envie d’ailleurs, l’envie de changer de métier et de s’épanouir. Se reconvertir à 50 ans, ça peut faire peur, certes, mais quelle joie de faire enfin ce que nous aimons ! Entre doutes, procrastination, solitude, combativité et espoir, changer de vie à 50 ans, c’est ce que j’ai fait et c’est de loin ma meilleure décision !

Voici le témoignage d’une quinquagénaire reconvertie et… épanouie ✨

Par cet article, Virginia de Lou Rédac vous raconte son parcours professionnel, vous verrez comment elle est passée de la chrysalide au papillon grâce à sa simple volonté !

Changer de Vie à 50 ans
Changer de vie à 50 ans : un envol bénéfique vers l’épanouissement !

Tout quitter à 50 ans : la réaction de mes proches

Je suis de cette génération où trouver un emploi permanent est signe de sécurité. On y est, alors on y reste jusqu’à la retraite.

Imaginez donc la tête de mon entourage lorsque j’ai annoncé que je quittais la fonction publique territoriale pour vivre de ma passion : l’écriture, plus exactement la rédaction web ! Ils m’ont carrément traitée de folle ! Entre surprise, inquiétude, puis fierté… mes proches sont passés par toutes les émotions, et je peux vous dire que c’était assez déconcertant ! Comment ne pas être influencée par le jugement des autres ? Pourtant, j’ai décidé de passer outre… et j’ai bien fait !

Quitter son Travail à 50 ans
L’entourage reste souvent bouche bée face à notre décision de se reconvertir à 50 ans. De quoi gober des mouches !

Vous seriez surpris si je vous contais ce que j’ai entendu ? Bien sûr, j’ai eu droit aux conseils passe-partout (qui rentrent par une oreille et sortent par l’autre !), du genre :

— Tu es folle ! Est-ce que tu penses à ta retraite ?

— Heu, non, c’est encore loin la retraite !

—  Fais ton boulot et quand ta journée est terminée, tu coupes, tu n’y penses plus.

— Si seulement c’était aussi simple ! Quand on est empathe et hypersensible, c’est mission impossible. On rumine, on décortique la journée dans sa tête et on absorbe les émotions (et les énergies) des autres. Tout nous atteint malgré nos efforts pour nous protéger !

— Tu as la sécurité de l’emploi, tout le monde n’a pas cette chance.

— Quelle sécurité ? La vie est un risque ! Rien n’est vraiment sûr, tout est en perpétuel mouvement. Il n’y a qu’à voir le cycle des saisons, l’évolution des espèces, la danse des nuages et du vent, la poésie des arbres… Bon je m’égare ! Mais pour moi, rien n’est totalement sûr à 100 % dans la vie.

— Tu vas faire quoi au juste ? C’est quoi ton truc ? Tu es sûre que tu vas gagner ta vie avec ça ?

— Oui, je ferai tout pour y arriver ! Je n’ai jamais été aussi confiante de ma vie !

J’avoue que la réaction de mes proches m’a un peu agacée au début, car j’avais besoin d’avoir leur aval pour reprendre confiance en moi. J’ai eu tout l’inverse ! Eh bien, figurez-vous que ça m’a donné la niaque, j’ai donc persévéré pour réaliser mon rêve : celui de devenir rédactrice web SEO.

Quand la sécurité de l’emploi nous enferme!

Mais avant de vous parler de mon nouveau métier, laissez-moi vous conter les raisons qui m’ont poussée à tout plaquer à l’aube de mes 50 ans. Pour cela, faisons un saut dans le passé…

La trentaine, un mari, un enfant et… un CDI dans une collectivité territoriale. Wow, que pouvais-je espérer de mieux ! Les années passent et l’ennui s’installe doucement, insidieusement. Je pense alors que je suis une éternelle insatisfaite et je m’accroche, je reste dans une situation professionnelle où je ne trouve pas ma place. De service en service, j’erre dans cette mairie, affichant malgré tout mon meilleur sourire, je fais semblant. Et ça dure 23 ans !

Mon sourire perd peu à peu de sa brillance, mon corps devient douloureux et je me lève tous les matins avec une boule au ventre. Je ne trouve plus aucun goût au travail que je fais, je m’ennuie, je perds le sens de ma vie. Un divorce, des douleurs chroniques, l’ennui au travail, je sombre peu à peu dans une dépression profonde. Conclusion : la sécurité de l’emploi m’a enfermée et le bore-out s’est installé sans que je ne m’en aperçoive. Oui, vous avez bien lu, le bore-out !

Le bore-out ou quand l’ennui au travail vous rend malade!

Bore Out Professionnel
Le bore-out, c’est l’ennui au travail : manque d’intérêt à effectuer les tâches souvent chronophages qu’on nous impose.

Se lever chaque matin à heure fixe pour faire un travail ennuyeux peut avoir des séquelles importantes sur notre équilibre. J’en ai fait les frais ! Une envie de progresser, mais des bâtons dans les roues… Stress, dévalorisation, perte de sens, sentiment de vide intérieur. Aucune stimulation intellectuelle, aucune reconnaissance, pas de challenges à relever, bref, l’ennui total ! Et la descente aux enfers progressive jusqu’à ce jour où mon corps a dit STOP !

Un arrêt sur image lors d’une réunion, des larmes trop longtemps retenues, une apathie, une impossibilité de reprendre le travail, un arrêt maladie, puis un accident de voiture et une hospitalisation un mois plus tard pour des problèmes respiratoires graves. Quinze jours d’hospitalisation, un an de rééducation et une nouvelle vie, un nouvel espoir : la formation de Lucie Rondelet pour devenir rédactrice web SEO.

Persévérer dans la nouvelle voie qu’on a choisie

Lou Redac
Lou Rédac est née le 4 janvier 2021 et se porte très bien !

Quand on a vu la mort en face, on a souvent l’élan de vie qui prend le dessus. C’est cet élan qui m’a poussée à commencer une formation durant ma convalescence. J’ai découvert le métier de rédacteur web ainsi que les techniques du référencement naturel (SEO), et l’étincelle dans mes yeux est revenue, plus forte, plus vraie, remplie d’espoir. La formation a duré deux ans contre 6 mois annoncés au départ. J’ai repris le travail dans cet endroit que je détestais, mais cette fois, j’avais un but dans ma vie : j’allais tout faire pour changer de métier.

J’ai donc persévéré en travaillant plus de 50 heures par semaine. Je bûchais mes cours, mes exercices et je rédigeais bénévolement le soir et les week-ends, tandis que la nuit, j’écrivais de la poésie ! Les mots ont toujours été mon carburant, ma manière d’être au monde. Mes proches comprenaient que j’étais motivée, mais pensaient que c’était juste une passion (ils confondaient la poésie avec la façon de rédiger pour le web, ce qui est totalement différent), que ça me passerait.

Je me suis accrochée à mon rêve, non sans doute ni échecs. J’ai eu envie plusieurs fois d’abandonner, mais au fond de moi, je savais que j’avais trouvé ma voie et que je devais la suivre coûte que coûte.

Et c’est ce que j’ai fait jusqu’à ce qu’un nouvel accident vienne me dire d’arrêter mon travail à la mairie. Une chute en randonnée, une opération de la malléole en urgence, une immobilisation en fauteuil roulant, du kiné durant 6 mois et un nouvel arrêt maladie. Quand le corps parle, il faut impérativement l’écouter. Il était temps de changer de vie, de me lancer dans une nouvelle voie professionnelle, celle que j’avais choisie.

Tout s’est enchaîné très vite :

  • J’ai demandé un cumul d’activités.
  • J’ai créé mon entreprise de rédaction web SEO : Lou Rédac.
  • J’ai rapidement eu des clients réguliers.
  • J’ai demandé une rupture conventionnelle qui m’a été acceptée.

Je me suis lancée dans le vide avec un mince filet de sécurité contre l’avis de tous, et c’est la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie !

Sortir de sa chrysalide et devenir un papillon

Reconversion Professionnelle à 50 ans
La reconversion professionnelle à 50 ans, c’est comme une renaissance, une transformation de la chrysalide au papillon !

Lorsqu’on naît, on ne sait pas ce qui nous attend. On passe de l’ombre à la lumière brutalement, et ça fait peur. Lorsqu’on fait une reconversion professionnelle, d’autant plus à l’aube de la cinquantaine, c’est un peu pareil. L’obscurité était ma zone de confort, tel un tableau de Pierre Soulages, où je posais çà et là quelques éclats d’espoir à la fois cachés et extrêmement lumineux.

Tant qu’on ne l’a pas réellement décidé, on procrastine et on reste enfermé dans ses peurs. Ce n’est qu’à partir du moment où on se jette dans le vide que l’on peut apprendre à voler et à avoir confiance en soi. La vie est faite d’une série de choix personnels. Suivre son intuition, faire de ses rêves une réalité, c’est le plus beau cadeau que je me suis fait.

Je suis passée de l’état de chrysalide, enfermée dans ma bulle liée à une situation qui me rendait malheureuse mais qui restait sécuritaire, à celui du papillon offrant ses plus belles couleurs à la lumière et à l’humanité. Et c’est à ce moment-là que mon entourage s’est mis à croire en moi. Tout simplement, car je croyais en moi et en mon projet professionnel qui venait de se concrétiser.

Appréhender l’avenir avec sérénité et confiance

Virginia de Lou Redac
Ma bouille après une reconversion réussie à 49 ans !

Aujourd’hui, après un an et demi d’activité, je gagne ma vie grâce à la rédaction web SEO et j’ai des tas de projets pour faire évoluer mon entreprise Lou Rédac. Gagner sa vie est une expression pas tout à fait exacte, bien que d’usage. Je dirais plutôt qu’aujourd’hui, je vis et je gagne en confiance chaque jour, car je sais que je suis sur le bon chemin, celui que j’ai construit avec mes peurs, mes doutes, mes échecs, mes erreurs, mais aussi grâce à mon espoir, ma combativité, mon travail acharné, ainsi que ma persévérance.

Pour finir, je rajouterais ceci à mon témoignage : même si l’ambition est un moteur, être dans ce monde, trouver sa place ou trouver sa voie n’est pas uniquement défini par le verbe « faire ».

Soyez qui vous êtes au quotidien, donnez de l’amour et de la présence à vos proches. Votre activité se greffe sur votre vie et non l’inverse, donnez-lui l’importance que vous souhaitez lui donner sans en être l’esclave. Tout est réalisable chaque matin. Alors, vivez et construisez la vie dont vous rêvez dès à présent.

En bref, changer de vie à 50 ans, c’est largement possible ! Il suffit de le décider et de se mettre en action pour y arriver. La vie ne s’arrête pas à 50 ans, ni à 60, ni même à 99 ans. La vie, c’est aujourd’hui, à l’instant présent, et nous sommes seul maître à bord. Donnez les couleurs que vous voulez à votre existence. Changez de métier pour vous épanouir, si celui que vous faites ne vous remplit plus. Osez le changement à n’importe quel âge ! Jeune ou moins jeune, soyez qui vous voulez être, et n’oubliez pas que faire le métier de ses rêves est accessible à toutes et tous. 😉

Si vous avez besoin d’un coup de pouce pour atteindre vos objectifs, contactez Damien, un coach pas comme les autres qui sait écouter et vous motiver pour devenir la meilleure version de vous-même !

Virginia.

Blogtravail Ressources

Un commentaire sur “Se reconvertir à 50 ans : de la chrysalide au papillon

  • Goulou

    Whaouu ! tu es courageuse. Tu donnes une belle leçon de vie à nous tous. Dire que lorsque nous sommes enfants, nos parents nous rabâchent sans cesse « il faut travailler pour gagner sa croute ». Mais jamais ils ne nous précisent de quelle manière. Je suis fonctionnaire d’état et je vis depuis quelques mois ce que tu as décrit.
    J’ai envie de tout plaquer parce que je ne trouve plus la force de retourner au bureau. Je suis en arret de travail depuis deux mois. Je suis en pleine remise en question, mais voilà, j’ai ma maison à rembourser et je n’ai pas un centime de côtés.
    Si tu as une solution, je suis preneuse pour le « comment changer de métier pour les personnes sans argent ».
    Merci pour ce beau partage d’expérience.
    Goulou

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